Mise à jour avril 2025.

7h45. Centre pénitentiaire de Fresnes. La porte blindée s’ouvre dans un claquement métallique. J’ai rendez-vous avec un client placé en détention provisoire depuis six semaines pour trafic de stupéfiants en bande organisée. C’est notre première entrevue après un refus de remise en liberté.

Quand j’arrive, il me dit simplement : “Me Paganelli, vous avez vu ce qu’ils ont mis dans l’ordonnance ?” Il parle de la motivation du juge des libertés : “risque de concertation frauduleuse avec des tiers”. Une formule standard, mais qui ici devient une prison.

Je suis là pour deux choses : préparer sa défense, mais aussi maintenir sa verticalité. La détention, en 2025, est toujours aussi violente. Pas dans les coups — dans l’usure. Ce que le grand public ignore, c’est que les écroués préventifs vivent dans une zone grise. Pas encore jugés, déjà punis.

Je relis avec lui les déclarations des co-mis en cause. Je repère une faille : un témoignage déposé hors délai, non signé. Une brèche procédurale. Je la note mentalement. Ce ne sera pas pour aujourd’hui, mais elle servira dans deux semaines. Défendre en détention, ce n’est pas plaider. C’est creuser. Organiser. Anticiper, en temps réel avec le client et sa famille (qui propose un projet de sortie).

À 9h30, je repars. Le surveillant me dit : “Il vous écoute vraiment, celui-là.” Je réponds : “Il sait qu’on n’aura pas deux chances.”

Le travail d’un avocat en détention ne se voit pas. Mais il laisse des traces. Dans le dossier, et parfois, dans l’esprit d’un homme qui n’a plus que ça — son dossier.

📞 Contactez-moi, Nicolas Paganelli, avocat pénaliste à Paris, pour une défense sur mesure.

🔹 Téléphone : 06 34 39 66 36
🔹 Email : [email protected]
🔹 Adresse : 14, rue Margueritte, Paris 17ème (métro Ternes-Courcelles).

• Voir notre emplacement sur Google Maps : par ici !

• Pour nous contacter c'est aussi par ici !   ou par ici !