Un jour devant le tribunal correctionnel avec Me Nicolas PAGANELLI - 2025
Mise à jour avril 2025.
Palais de justice de Paris, 23e chambre. Une salle que je connais par cœur, mais qui ne se ressemble jamais. Ce matin, je défends un jeune cadre poursuivi pour agression sexuelle en entreprise.
Dossier sensible : les lignes sont floues, le Code pénal dit peu, la jurisprudence évolue et surtout la plaignante n'est pas présente en audience.
L’audience commence. À 9h32, l’appel des affaires : le président parle vite, méthodiquement. Dix minutes plus tard, l’affaire d'agression sexuelle est appelée. Je regarde mon client. Il a dormi deux heures. Le stress n’est pas théorique, il est biologique.
Devant le tribunal correctionnel, tout se joue en quelques temps faibles. Ce n’est pas un procès-fleuve comme aux assises : ici, chaque phrase doit être chirurgicale. Quand je prends la parole, je n’improvise jamais. Je connais le rythme du président, les expressions du parquetier, les moments où il faut ralentir le ton.
Aujourd’hui, ce n’est pas la gravité du dossier qui m’inquiète, c’est sa complexité sociale. Mon rôle est d’éclairer le droit dans une situation humaine trouble. Pas d’enjoliver, mais d’ordonner les faits, juridiquement et humainement.
À 11h20, le procureur requiert 6 mois ferme avec DDSE. Je note son hésitation. Il a compris que la ligne de fracture était plus fine qu’annoncée. Ma plaidoirie dure exactement 8 minutes. Pas une de plus : au correctionnel, le trop est un piège.
Jugement mis en délibéré. Mon client repart sans bracelet électronique, avec une relaxe. Ce jour-là, le droit a servi à nommer la nuance. C’est ça, aussi, défendre au correctionnel à Paris en 2025 : traduire l’ambiguïté sociale dans la langue des magistrats.
📞 Contactez-moi, Nicolas Paganelli, avocat pénaliste à Paris, pour une défense sur mesure.
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