Avocat pénaliste à Paris Droit Pénal Barreau de Paris Nicolas PAGANELLI

Un jour devant la Cour d’assises avec Me PAGANELLI - avril 2025

Mise à jour avril 2025.

6h50. Je suis déjà dans le silence du palais de justice de Paris, deux heures avant l’ouverture des portes. L’audience s’annonce longue : il s’agit d’un procès aux assises pour tentative d’homicide aggravé, avec trois parties civiles, un accusé de 22 ans, et une instruction qui a duré quatre ans.


La cour d’assises n’a rien d’un théâtre, malgré ce qu’on croit. Elle est imprévisible, humaine, crue. La veille, j’ai préparé mon client à la logique non-juridique des jurés : leur fatigue, leur psychologie, leurs regards. Il ne s’agit pas seulement de répondre, mais de “se tenir”.

À 10h35, le président pose une question banale sur le parcours scolaire. Mais l’accusé hésite, puis s’écroule. Tout peut basculer à cet instant : le ton de la défense, le rythme, la respiration même du procès. Je choisis de ne pas intervenir. Le silence est souvent un acte de défense.

À 14h, contre-interrogatoire d’un témoin-clé. Son récit est confus. Je le laisse parler. Puis je pose une seule question, factuelle, neutre, mais qui fait basculer sa chronologie. Une faille apparaît. La cour note.

Défendre devant les assises, ce n’est pas briller. C’est traverser trois jours où chaque mot peut enfermer ou libérer. L’éloquence, ici, ne fait rien si elle ne repose pas sur une architecture invisible — celle du travail invisible, souvent solitaire, fait de notes, de silences, d’anticipations.

À 19h, on suspend l’audience. Le procès continue demain. Mais je sais déjà que le point de bascule a eu lieu. Et il ne s’est pas joué devant la presse.


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