Le blanchiment d’argent environnemental — parfois appelé greenwashing criminel — est une forme émergente de criminalité financière où des flux illicites sont dissimulés derrière des projets écologiques ou des investissements « durables ».
Ce phénomène inquiète les autorités judiciaires françaises et européennes, qui constatent une montée en puissance de montages frauduleux sous couvert de transition énergétique ou de compensation carbone.
Dans cet article, nous vous expliquons comment fonctionnent ces opérations et pourquoi il est indispensable de s’entourer d’un avocat pénaliste expérimenté pour s’en défendre.
🌱 Qu’est-ce que le blanchiment d’argent environnemental ?
Le principe est simple : utiliser le discours écologique et la complexité des financements « verts » pour recycler de l’argent d’origine illégale.
Les criminels investissent par exemple dans :
✅ des projets de reforestation fictifs ;
✅ des sociétés de crédits carbone opaques ;
✅ des « startups vertes » servant de coquilles vides ;
✅ des infrastructures prétendument durables dont le coût est largement gonflé.
Ces investissements permettent de justifier l’origine des fonds et de bénéficier d’avantages fiscaux, tout en donnant une image respectable au blanchisseur.
🔍 Exemples concrets de montages
🎯 1. Les quotas carbone artificiels
Certains réseaux créent de faux certificats de compensation carbone, qu’ils vendent à des entreprises soucieuses de leur image RSE. Les flux financiers sont alors intégrés dans le circuit légal.
🎯 2. Les sociétés de recyclage fictives
Les fonds illicites sont injectés dans des sociétés prétendant collecter ou transformer des déchets, mais dont l’activité réelle est inexistante.
🎯 3. Les fermes solaires de façade
Des projets photovoltaïques sont montés pour obtenir des subventions européennes, puis l’argent est détourné via des circuits offshore.
⚖️ Quels risques juridiques en France ?
Le Code pénal réprime sévèrement ces pratiques :
- Blanchiment aggravé (articles 324-1 et suivants) : jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende (ou la moitié de la valeur des avoirs blanchis).
- Escroquerie en bande organisée : jusqu’à 10 ans de prison et 1 000 000 € d’amende.
- Fraude fiscale aggravée : peines complémentaires, interdictions professionnelles, confiscations d’avoirs.
Les juridictions financières (PNF) et TRACFIN surveillent désormais attentivement les flux « verts », en collaboration avec Europol et l’OCDE.
🧭 Pourquoi faire appel à un avocat pénaliste expert ?
La défense dans ces dossiers exige :
✅ Une connaissance pointue du droit pénal des affaires et de l’environnement ;
✅ La capacité à démonter la légalité apparente des structures « vertes » ;
✅ La mise en œuvre de contre-expertises financières et environnementales ;
✅ La maîtrise des procédures internationales de coopération judiciaire.
💼 Le rôle du cabinet de Maître Nicolas Paganelli
En tant qu’avocat pénaliste à Paris, j’accompagne dirigeants, investisseurs et entrepreneurs confrontés à des accusations de blanchiment d’argent environnemental.
Mon engagement :
- Protéger vos droits dès la phase d’enquête,
- Contester les saisies et les gels d’avoirs,
- Démontrer l’absence d’élément intentionnel ou la légitimité de votre activité,
- Préserver votre réputation, notamment en cas de médiatisation.
📢 L’alerte des autorités : un phénomène en plein essor
Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le greenwashing criminel représente un marché de plusieurs milliards d’euros par an. Les pouvoirs publics se dotent progressivement de nouvelles réglementations, ce qui augmente les risques de poursuites.
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